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Actions ou Obligations ?
Suppression du taux forfaitaire sur les plus-values :
En 2013, la fiscalité des valeurs mobilières (actions, obligations) est totalement modifiée. Les plus-values sur actions en portefeuille et obligations ne sont plus taxées à un taux forfaitaire de 24% (plus 15.5% de prélèvements sociaux), mais en fonction de la tranche d’imposition de chacun. Un abattement est prévu en fonction de la durée de détention des titres, pour les actions, sicav et FCP.
Il faudra aussi tenir compte d’une CSG partiellement déductible (à hauteur de 5.1%) et l’éventuel assujettissement du contribuable à la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus. En outre, un régime spécial est prévu pour les créateurs d’entreprise.
L’abattement :
Les actions sont privilégiées côté dividendes. A compter de 2013, le prélèvement libératoire disparaît, ils sont donc obligatoirement soumis au barème de l’impôt sur le revenu. L’abattement fixe (1525 euros ou 3050 euros selon la situation familiale) disparaît, mais l’abattement de 40% qui allège la fiscalité des dividendes reste en place.
Les obligations n’ont pas le droit à l’abattement pour durée de détention.
Pour les intérêts, le prélèvement libératoire de 24% disparaît au profit de l’impôt sur le revenu. Seuls les contribuables percevant moins de 2000 euros d’intérêt par an pourront continuer à bénéficier du prélèvement libératoire de 24%
L’assurance vie, reste l e cadre privilégié pour placer ses sicav, FCP, actions ou obligations.
Ainsi, la fiscalité propre à chacun de ces actifs disparaît au profil de celle de l’assurance-vie, nettement plus avantageuse.
Il faut donc se poser en amont la question de l’enveloppe de placement à privilégier : OPCVM, PEA, contrat de capitalisation ou d’assurance-vie ?
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