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Complément de revenus lors de la retraite : Assurance Vie Les différentes solutions d’assurance retraite :
L'assurance-vie classique
Cela reste le premier choix pour au moins trois raisons : la souplesse (l'épargne est récupérable à tout moment sous la forme d'un capital, d'un revenu ou d'une rente viagère), la diversité (du fonds en euros garanti par l'assureur aux unités de compte investies en valeurs mobilières et immobilières) et la fiscalité.
Même si de nouvelles modifications sont susceptibles d'intervenir, le régime dérogatoire de prélèvements forfaitaires dégressifs dont bénéficie l'assurance-vie a été préservé par la loi de Finances pour 2013, contrairement à ce qui a prévalu pour la plupart des revenus du capital.
Le Plan d'épargne retraite populaire
Ouvrir un PERP en complément d'une assurance-vie vaut surtout pour les personnes en quête de sécurité (ces plans débouchent sur une rente garantie à vie) et d'optimisation fiscale.
Les cotisations versées chaque année sur ce plan sont en effet déductibles du revenu imposable dans la limite de 10 % des revenus professionnels de l'année n-1 eux-mêmes plafonnés à 8 Pass (*) de l'année n-1 (soit 29.097 euros en 2013, avec un minimum 3.031 euros, le détail des plafonds est indiqué en page 3 du dernier avis d'imposition).
A noter également, en phase de constitution, le PERP est exonéré de prélèvements sociaux. Et pour les plus fortunés, d'ISF, y compris en phase de rentes (sous réserve d'avoir cotisé quinze ans durant).
Ces atouts fiscaux doivent cependant être tempérés. Ils valent en priorité pour les personnes fortement imposées (au moins 30 %). Et sont la contrepartie du blocage de l'épargne jusqu'à la retraite (le PERP reste cependant transférable d'un assureur à un autre). A cette échéance, au moins 80 % du plan doit être converti en rentes viagères imposables dont le montant se révèle souvent décevant au regard du capital mobilisé. Autre bémol, le PERP n'offre guère de latitude en matière de gestion.
Les contrats Madelin
Réservés aux TNS (travailleurs non salariés et conjoints collaborateurs) soumis à l'impôt sur le bénéfice industriel et commercial ou non commercial (BIC ou BNC), les contrats Madelin doivent être alimentés jusqu'à la retraite et sont convertis à 100 % en rentes à cette échéance, offrant une marge de déductibilité supérieure à celle du PERP.
Outre déduire ses cotisations du BIC (ou BNC) de l'année (et non pas de l'année n-1 comme dans le cas du PERP) dans la limite de 10 % de ce bénéfice plafonné à huit Pass (soit un maximum de 29.625 euros en 2013), le TNS peut en sus défalquer l'équivalent de 15 % de son bénéfice compris entre 1et 8 Pass. En d'autres termes, un entrepreneur qui a très bien gagné sa vie en 2013 pourra soustraire cette même année jusqu'à 68.508 euros de son revenu imposable (29.625 euros + 15 % de (296.250 euros - 37.032 euros). Voire, ouvrir un PERP en parallèle afin de cumuler les disponibles fiscaux propres à ce plan retrait au titre de l'année 2012, mais aussi 2010, 2009 et 2008 !
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